vendredi 30 mai 2008

Frida Kahlo : "L'Etreinte amoureuse de l'univers, la terre, moi, Diego et Monsieur Xolotl"


C'est un tableau qui date de 1949.
De la Terre s'échappe une goutte de lait.
Des yeux de Frida, des larmes.
Frida Kahlo tient dans ses bras son mari.
Certes, elle n'allaite pas mais quitte à déborder un peu du sujet et à parler d'étreinte amoureuse, cette façon de le peindre a le mérite du cosmique.
Le chien qui dort sur le bras de l'univers est le propre chien de Frida Kahlo. Son nom, Monsieur Xolotl vient d'un ancien dieu mexicain à tête de chien, gardien du royaume des morts.
Je vous encourage à aller en voir la reproduction, non pas dans un musée (il fait partie d'une collection privée à Mexico) mais dans le livre de la collection Palette, par exemple : Frida Kahlo, Une peinture de combat.
Il y a dans ce blog un autre tableau de Frida Kahlo, allez voir dans l'index ou les archives...

lundi 19 mai 2008

Quelqu'un regarde


Je lis une sorte de "soulagement" dans l'attitude de la jeune femme...
Tableau du 19ième siècle de François Xavier Fabre.
Image issue du fond photographique de la réunion des musées nationaux.

Les 7 oeuvres de Miséricorde du Caravage

C'est un tableau monumental (3,90 x 2,60) visible à l'Eglise de Pio Monte della Misericordia à Naples.
Les 7 oeuvres de misericorde corporelle que l'on doit accomplir sont (d'après St Mathieu) :
- Nourrir les affamés.
- Donner à boire aux assoiffés.
- Vêtir les dénudés.
- Héberger les sans-logis.
- Libérer les prisonniers.
- Visiter les malades.
- Ensevelir les morts (cette oeuvre sera rajoutée au XIIIème siècle).
Le Caravage semble en avoir une interprétation toute personnelle...
La reproduction est un peu petite mais (cliquez pour agrandir) en bas à droite, à côté des pieds du cadavre et du porteur de flambeau, il y a une femme allaitant (en douce ?) un homme dont on ne voit que la tête.
Qu'en pensez vous ? L'avez vous vu ? Connaissez vous d'autre tableaux du Caravage sur ce motif ?
Les 2 images proviennent livre "Caravage, la gloire d'un scélérat" de Gilles Lambert.

La Sagesse inspirant les Muses


C'est un dessin italien du 17ième siècle, issu du fond iconographique de la réunion des musées nationaux.

samedi 10 mai 2008

Rubens, l'Allégorie des tentations de la jeunesse


Un peu d'érotisme et d'humour...
Il semblerait que le "tenté"est le jeune homme qui reçoit une giclée de lait à distance avant de subir d'autres assauts ?

Frida Kahlo, "Ma nourrice et moi"


Ce qui est troublant et la rapproche de notre sujet c'est que, Frida Kahlo (1907-1954) se représente adulte (ou presque) en train de téter sa nourrice.
Il semblerait qu'à la période où elle a peint le tableau, elle venait de perdre un enfant (fausse couche) et sa mère.
Frida Kahlo collectionnait les ex-voto du XIXe siècle.
André Breton qualifia ce tableau de ruban autour d'une bombe.
"Ma nourrice et moi", peut être considéré aussi comme un double autoportrait : Frida accouchant d’elle-même. Son désir maternel inassouvi est un thème commun à plusieurs de ses œuvres.
Une page plus complète chez J.C Bourdais

vendredi 9 mai 2008

Rubens et Saint Augustin

C'est un tableau de Rubens qu'on peut voir à Madrid. Il date de 1616.
Entre le Christ et la Vierge il y a St Augustin... qui pour l'occasion semble avoir déposé sa mitre et sa crosse d'évêque.
Mais que se passe-t-il ?
Si quelqu'un peut m'expliquer la symbolique, je suis preneuse...

jeudi 1 mai 2008

Le bébé abandonné, conte Japonais

Conte populaire Japonais, recueilli et traduit par Maurice Coyaud

Jadis, il y avait un lettré nommé Chûjun. Sa femme mourut, jeune, lui laissant trois fils. Ces fils se marient et ont des bébés. Un jour le lettré réunit ses trois fils, leur parle sans témoins :
- Je deviens très vieux, mes dents sont toutes tombées, tout ce que je peux absorber désormais, c'est du lait, comme un bébé. Je voudrais savoir lequel de vous trois est le fils le plus pieux
L'aîné et le cadet crient :
- C'est moi. Nul de plus pieux que moi.
Le troisième ne dit rien. Le vieux dit alors :
- Je désire que la femme d'un d'entre vous abandonne son bébé et me laisse la téter à la place du blanc-bec.
L'aîné dit :
- Sûrement pas la mienne.
Et le cadet :
- Ni la mienne.
Le troisième dit :
- Des enfants, je pourrai en faire d'autres, mais je n'ai qu'un père irremplaçable. Ma femme lui donnera le sein, et nous abandonnerons le moutard.
Le père lui ordonne d'aller creuser un trou (pour y enterrer le moutard ?) dans un endroit fixé, au pied de trois pins. Le fils pieux creuse et trouve un trésor, récompense de sa piété filiale.

Personnellement je trouve ce récit d'une immoralité extraordinaire mais c'est la règle du jeu...

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