lundi 29 décembre 2008

Fioles du lait de la Vierge

Calvin dans son "Traité des reliques" disait : « Il n’y a si petite villette ni si méchant couvent, soit de moines, soit de nonnains, où l’on ne montre du lait de la sainte Vierge, les uns plus , les autres moins. Tant y a que si la sainte Vierge eût été une vache, ou qu’elle eût été nourrice toute sa vie, à grand peine en eût-elle pu rendre une si grande quantité »
Mais le culte du saint Lait était (est ?) bien répandu au 19ième siècle d'après Collin de Plancy dans son le Dictionnaire des reliques et des images religieuses:
Il existes des fioles du lait de la vierge à Gênes (guérit les maux de seins), à Saint Nicolas in carcere , à Sainte Marie in campitelli, Sainte Marie du Peuple, et Saint Alexis, églises de Rome, à Saint Marc de Venise pour les nourrices qui en demandent, chez les célestins d’Avignon, dans l’église Saint Antoine de Padoue, à Aix en Provence, dans la cathédrale de Toulon, à Berre en Provence, Chelles, à la sainte chapelle à Paris, à Guimaranès au Portugal, à Evron dans le Maine, à Saint Louis de Naples qui devenait liquide aux fêtes de la sainte Vierge et qui était caillé le reste de l’année.
On vénérait à Chartres une fiole du lait de la Vierge recueilli en Judée pendant qu’elle allaitait l’Enfant-Jésus et un autre vase de lait encore plus miraculeux ramassé sur les joues de saint Fulbert.

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