Sur la gauche de ce tableau de 1637, que l'on peut contempler au Louvre, on distingue une femme allaitant sa mère (ce n'est pas moi qui le dit mais les commentateurs du tableau, dont Diderot), en expliquant à son enfant qu'il faut attendre son tour... Il y a un homme qui admire la scène : la charité soulage la famine... Elle est bien éclairée : on ne peut pas la rater et elle fait pendant à une autre mère, sur la droite qui tient sous son bras son enfant qui se "goinfre" de la manne. Il s'agit, semble-t-il, pour le peintre de captiver le spectateur en le surprenant et non pas simplement en lui décrivant un miracle. D'après les commentateurs de la vidéo : il est fait appel au libre arbitre de celui-ci.
Pour le sens général de l'ensemble du tableau on peut regarder avec profit une vidéo très pédagogique en cliquant sur le lien. On vous y expliquera la logique et les intentions de l'artiste en 15 minutes.
Le point de départ de notre recherche est le motif utilisé par Steinbeck dans les Raisins de la colère à savoir une jeune femme qui allaite un adulte... Depuis nous recherchons tout ce qui de près où de loin (iconographie, récits traditionnels, romans...) peut éclairer ce motif "socialement incorrect" en ce début de 21ième siècle... et notamment les quasi introuvables (sauf chez Valère Maxime, Pline l'Ancien et Nicolas Poussin) références à l'allaitement d'une mère par sa fille...
mardi 6 janvier 2009
samedi 3 janvier 2009
Les Martes, êtres fantastiques du Centre de la France
Les Martes, espèces de fées, mais très laides et malfaisantes, connues surtout dans la région du Centre, résidaient aussi quelquefois au milieu des blocs et également dans le voisinage de l'eau. Les paysans appellent la Maison aux Martes une sorte de grotte naturelle, dans la commune de Cromac, près de la rivière, dont le plafond est formé par un banc de granit que d'autres blocs ont soutenu en l'air. Les Martes étaient de grandes femmes brunes, aux bras nus ainsi que la poitrine, dont les mamelles descendaient jusqu'aux genoux, leurs cheveux épars tombaient presque jusqu'à terre. Elles inspiraient le plus grand effroi aux paysans qu'elles poursuivaient en criant« Tète, laboureur ! » et en jetant leurs mamelles par-dessus leurs épaules.Extrait de "Le folklore de France", de Paul Sébillot dont la première édition remonte à 1904-1906. Cromac est un village de Haute Vienne qui fait encore sa "publicité" touristique sur la grotte des Martes (entre autre).
vendredi 2 janvier 2009
Une pensée rafraîchissante
Ces plantes qui vivent aux dépens des arbres puisent le lait de la terre dans la douce quiétude de la nuit, et la terre dans sa rêverie tranquille suce à la poitrine du soleil.Khalil Gibran, Le jardin du prophète
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